Biographie de Didier Super

Didier   allias...Olivier HAUDEGOND né à Douai en 1973, c'est un humoriste, chanteur, musicien et vidéaste français, c'est un artiste engagé ...

Parcours :

                                              Les Têtes de Vainqueurs ....

Il commence le BMX au début des années 80. A la suite d'une chute dans la piscine gonflable de la famille, avec le vélo trop grand de son frère aîné, sa maman craque et lui achète son premier BMX. La passion est instantanée. La grande taille d'Olivier le met en difficulté chaque fois qu'il s'agit d'exécuter un exercice d'équilibre. Du coup, Olivier acquiert un goût certain pour les chutes et tout ce qui les provoquent : les sauts.

Les premières compétitions d’Olivier sont en fait des courses sur pistes. Olivier termine champion de région en 1987, mais ne se sent pas plus concerné que cela par la discipline.

En 1988, Olivier fait ses débuts en « rampe », (tremplin incliné à la verticale)Les résultats intéressent également le « X »tour qui l’emploie comme acrobate « aérien ».dès 1990.Jusqu’en 1993, olivier participe à diverses démonstrations ; tournée des quartiers d’été, enduro du Touquet…

En 1993, une chute sérieuse va contraindre  Olivier à stopper  le vélo. Olivier découvre les joies de la guitare basse, et intègre très vite des formations musicales de tout genre ; hard rock, musette, punk, variété et même  un groupe de musique « celtique », dont on prenait plus de plaisir à le voir qu’à l’entendre…C’est au sein de cette formation qu’Olivier a pris un certain goût au public.

Ses études de commercial achevées, Olivier sait qu’il ne sera pas longtemps un winner du marketing et troque son poste au sein d’un cabinet de conseil en entreprise contre un emploi-jeune dont la mission était d’assurer l’éveil musical auprès des enfants d’une école primaire.

Au même moment, Olivier, toujours en contact avec Jérôme et Vincent, ses amis d’enfance, découvre un tas de spectacles de « nouveau cirque » et également le festival des arts de la rue d’Aurillac. Olivier aura une révélation… il sait qu’il a quelque chose à donner dans ce domaine…mais quoi ?…Il ne jongle pour ainsi dire pas, il n’a presque jamais fait de théâtre, nous sommes en été 1997. Quelques mois plus tard, poussé par ses amis d’enfance, et ayant  constaté que son genou suropéré ne lui avait pas fait de blagues depuis quelques temps, Olivier ressort sa machine infernale.

Eté 98, avec Jérôme, Vincent, et Guillaume, il part en vacances avec dans la tête de faire un peu d’argent en proposant aux touristes quelques démonstrations. Tout comme les trois autres, il ne savait pas que ces petites démonstrations deviendraient un pur spectacle de rue « comme  à Aurillac », et que ce serait CA son métier, de ses petits spectacles né les têtes de vainqueurs, duo de cascadeurs comiques à vélo de rue (avec Fabrice).

Zeu Discomobile :

Avant de commencer sa carrière solo, Didier Super a fait parti du groupe Zeu Discomobile (il en fait toujours parti), Ce groupe reprend principalement des reprises punk de chansons françaises connues.

Vidéos :

Didier Super produit également des vidéos. La plus connue est sans doute Misère Joyeuse dénonçant la misère en Inde, dans lequel il retourne les codes de bonnes conduites afin de mieux mettre en évidence la pauvreté du pays, le travail discutable des ONG suite à la catastrophe du Tsunami, et plus généralement le rôle des aides financières. Dans cette vidéo il fait dire merci tsunami en chanson à des personnes dans la rue. On le voit également se filmer dans des toilettes où il défèque et utiliser des billets de banques indiens en guise de papier hygiénique.

Didier Super :

Le ton sarcastique de ses chansons en fait un artiste engagé, friand du second degré, rejetant volontairement toute notion de bon goût et de politiquement correct. Dans ses chansons, il s'en prend tour à tour aux pauvres, aux cons, aux caniches, au catholicisme, aux petits enfants chinois qui fabriquent des jouets de mauvaise qualité sans aller à l'école... Il incite les internautes à télécharger sa musique illégalement sur eMule. L'ironie, le cynisme le second degré et la dérision sont donc les armes favorites de Didier Super. La grande simplicité de l'instrumentation (généralement constituée d'un orgue pour enfants et de trois accords de guitare) et de la voix est totalement assumée.

Le style se rapproche des Fatals Picards. Ce type de chanson s'oppose à la scène rock francophone, avec ses textes intellectuels, souvent noirs et dépressifs (Noir Désir,...), ou dans la veine poétique surréaliste (Alain Bashung, Thiéfaine,...).